De poignants témoignages, d’anonymes et de célébrités, pour briser le tabou Alzheimer

L’association France Alzheimer et maladies apparentées dévoile une nouvelle série de films issus de sa collection baptisée Territoire de l’intime. Cette collection créée en 2021 comprend des témoignages poignants, touchants, de personnes concernées au premier plan par ces pathologies.

Alain et Sylvain, deux personnes malades, racontent comment ils vivent la maladie au quotidien, et comment ils tentent encore de profiter de la vie aujourd’hui. Quant à Denise et à Augustin, deux anciens aidants, ils expliquent notamment comment ils ont fait face à la maladie, et comment ils ont accompagné leur maman.

Pour cette nouvelle série de films, Sami Bouajila, Alain Chamfort, Thierry Frémont, Didier Morville (JoeyStarr) et Loïck Peyron ont également accepté de témoigner. Certains sont aujourd’hui aidants, d’autres l’ont été. Car la maladie ne fait pas de distinction : que l’on soit célèbre ou non, tout le monde peut être concerné.

Tous ont accepté de prendre la parole, de se livrer face caméra, afin de sensibiliser le grand public à la maladie. Lorsque l’association France Alzheimer et maladies apparentées a vu le jour en 1985, ces pathologies étaient alors largement méconnues. Elles étaient souvent assimilées à de la sénilité, comme si cela faisait partie du vieillissement naturel, alors qu’il s’agit bel et bien de maladies. 40 ans plus tard, ces maladies sont mieux connues, mais elles demeurent taboues. Elles touchent pourtant 1,4 million de personnes en France ; soit un Français sur 49. Et ce nombre risque encore d’augmenter, en raison du vieillissement de la population.

« Dès la création de l’association, l’une des urgences qu’elle s’est donnée a été de sortir ces pathologies de l’ombre et de lutter contre les préjugés, afin de bâtir, ensemble, une société plus inclusive », explique le président de l’Union nationale France Alzheimer et maladies apparentées, Joël Jaouen. « Ce travail de sensibilisation du grand public et d’information est essentiel, pour le bien des familles. Il faut en parler, de ces maladies, pour de nombreuses raisons. La peur du regard de l’autre, la crainte d’être stigmatisé, peut notamment pousser les personnes malades à s’isoler, voire à retarder l’annonce du diagnostic. Or, au plus tôt celui-ci est posé, au mieux le parcours de soin et l’accompagnement peuvent être adaptés. »